Azali Assoumani : Une Gouvernance Controversée Sous le Feu des Critiques du RIDJA-PACTEF
En réaction à une interview accordée par Azali Assoumani à France 24, Maître Saïd Larifou, président du RIDJA-PACTEF, a dévoilé une déclaration percutante pointant les nombreux défauts du régime en place aux Comores. Ce texte, empreint de fermeté et de conviction, réaffirme l’engagement du RIDJA-PACTEF pour une gouvernance transparente, démocratique et au service du peuple comorien.
Une Réponse à Une Interview Jugée Indigne
Azali Assoumani, dans son entretien, a abordé plusieurs questions sensibles, notamment son refus d’accueillir les Comoriens expulsés de Mayotte. Selon Me Saïd Larifou, cette prise de position illustre non seulement l’incapacité du régime à gérer les crises sociales et économiques, mais aussi une stratégie calculée pour tirer parti des tensions avec la France.
« Le dictateur comorien récolte enfin les fruits de ses politiques violentes et oppressives, » affirme Me Larifou. Sous son règne, les Comores font face à une exode massive de leur jeunesse, motivée par la pauvreté, le manque d’opportunités et une gouvernance défaillante.
Une Gouvernance À l’Origine de la Crise
La crise humanitaire et politique qui frappe Mayotte résulte directement de la gestion autoritaire d’Azali Assoumani. Me Larifou souligne que les citoyens comoriens quittent leur pays non par choix, mais par nécessité, pour échapper à la misère et à l’instabilité instaurées par ce régime corrompu.
Dans sa déclaration, le président du RIDJA-PACTEF critique aussi l’absence de compassion d’Azali pour les victimes du cyclone Chido, mettant en évidence une priorité donnée aux stratégies financières douteuses au détriment du bien-être des populations. « Les Comoriens ne sont pas dupes, » prévient-il. « Les fonds négociés avec la France servent davantage à renforcer un système corrompu qu’à financer un développement durable. »
Une Appel à Une Coopération Internationale Renforcée
Pour Me Larifou, la solution à cette crise passe par une coopération internationale innovante et solidaire. Plutôt que de reconduire massivement les exilés, il appelle à traiter les causes profondes de l’exode : pauvreté, absence de perspectives économiques et gouvernance anti-démocratique.
« La dignité et les droits fondamentaux des citoyens comoriens doivent être au cœur des solutions envisagées, » déclare-t-il, insistant sur l’urgence de changements structurels pour offrir un avenir digne aux nouvelles générations.
Le Rôle Crucial d’Un Changement de Leadership
Pour le RIDJA-PACTEF, la condition indispensable à toute solution durable reste le départ immédiat d’Azali Assoumani. Ce changement de leadership est perçu comme le préalable essentiel pour restaurer une gouvernance éthique et démocratique.
En conclusion, Me Saïd Larifou rappelle que le régime actuel, par sa politique répressive et ses actes de corruption, est directement responsable des frustrations grandissantes du peuple comorien. « Azali Assoumani commence à subir les conséquences de ses propres actes, » affirme-t-il, ajoutant que l’histoire jugera avec sévérité un tel règne.
Une Vision Pour l’Avenir
Le RIDJA-PACTEF réaffirme son engagement à travailler aux côtés des partenaires internationaux pour apporter des solutions durables et respectueuses des droits humains. En définitive, il s’agit de redonner aux Comoriens l’espoir en un avenir meilleur, dans un pays où la dignité et la prospérité deviennent une réalité partagée.