Une détention qui suscite l’indignation : Le combat du collectif d’avocats de Me Guy Hervé Kam

L’affaire de Me Guy Hervé Kam, avocat burkinabé de renom, fait grand bruit dans les cercles juridiques et au-delà. Accusé à tort selon ses défenseurs, il est actuellement détenu dans ce que le collectif d’avocats décrit comme une situation « arbitraire ». Parmi eux, Me Saïd Larifou, avocat respecté et membre actif de ce collectif, a pris la parole pour dénoncer cette injustice.

Dans une interview accordée à David Baché de la Rédaction Afrique, Me Saïd Larifou a été catégorique : « Me Guy Hervé Kam n’est en conflit contre personne. C’est un démocrate convaincu et un patriote africain, fidèle aux valeurs des institutions constitutionnelles et sociales de son pays, le Burkina Faso ». Cette déclaration, empreinte de force et de clarté, souligne l’injustice que représente cette privation de liberté.

Un collectif mobilisé pour la justice

Composé de juristes chevronnés, le collectif d’avocats de Me Guy Hervé Kam dénonce une atteinte grave aux principes fondamentaux de l’état de droit. Leur combat ne se limite pas à la simple libération de leur client. Ils souhaitent également attirer l’attention sur les risques systémiques que ces pratiques font peser sur la justice burkinabè.

« Cette détention arbitraire est une menace pour les droits de tous les citoyens et pour l’état de droit. Nous appelons la communauté internationale à se mobiliser pour que justice soit rendue », a ajouté Me Larifou.

Un appel à la mobilisation internationale

Le collectif prévoit de déployer tous les moyens juridiques à sa disposition pour contester cette détention et obtenir la libération de leur client. Ils ont également sollicité l’implication des organisations internationales et des instances judiciaires régionales pour qu’elles interviennent de manière décisive dans ce dossier.

Une affaire emblématique pour le Burkina Faso

L’arrestation de Me Guy Hervé Kam est devenue un symbole des défis auxquels le Burkina Faso est confronté en matière de respect des droits fondamentaux. Pour Me Saïd Larifou, cette affaire est plus qu’une simple question juridique : « Nous devons protéger nos institutions tout en garantissant les droits inaliénables des citoyens. Me Kam représente les valeurs de justice et de démocratie qui doivent être préservées ».

Alors que les regards du monde entier se tournent vers cette affaire, le collectif reste fermement déterminé à poursuivre la lutte pour la justice. L’issue de ce combat sera déterminante non seulement pour Me Guy Hervé Kam, mais aussi pour l’avenir de l’état de droit au Burkina Faso.