Dérive diplomatique : Maître Saïd Larifou dénonce « la diplomatie aux enchères » d’Azali Assoumani
Dans un vibrant communiqué, Maître Saïd Larifou, président du RIDJA-PACTEF et figure emblématique du panafricanisme engagé, dénonce vivement la dérive diplomatique du Colonel Azali Assoumani, actuel chef d’État de l’Union des Comores.
Selon Maître Larifou, Azali Assoumani, parvenu au pouvoir par un coup d’État militaire suivi d’élections controversées, instrumentalise désormais la diplomatie comorienne à des fins personnelles. Cette stratégie qualifiée de « prostitution diplomatique » se matérialise par un rapprochement troublant avec la Russie, visant à consolider son régime autoritaire et préparer la succession familiale, au détriment de la souveraineté nationale.
« Les Comores appartiennent aux Comoriens et non au colonel Azali Assoumani et à sa famille, elles ne sont pas une marchandise », affirme catégoriquement Maître Larifou. Il considère cette diplomatie transactionnelle comme une menace directe pour la souveraineté comorienne et un risque majeur pour la paix régionale dans le Sud-Ouest de l’Océan Indien.
Face à ces dérives alarmantes, Maître Larifou appelle à la mobilisation urgente des forces progressistes, de la société civile, de la diaspora et des partenaires internationaux afin de mettre un terme aux agissements autocratiques du régime en place.
L’heure est clairement à la résistance active et à la défense résolue des institutions constitutionnelles, des valeurs fondamentales de paix et de tolérance ainsi que de la dignité collective du peuple comorien.
« Je m’engage, et j’appelle chacun à s’engager », conclut fermement Maître Saïd Larifou, déterminé à contrer ces dérives et à restaurer la dignité diplomatique des Comores.