Corruption aux Comores : Me Saïd LARIFOU dénonce la supercherie autour des aides internationales
Introduction
Les Comores, archipel de l’océan Indien, souffrent depuis plusieurs décennies d’une instabilité politique chronique, d’une pauvreté persistante et d’un sous-développement structurel. Pourtant, les financements internationaux, censés impulser un véritable décollage économique, n’ont jamais porté leurs fruits. En cause ? Une gouvernance défaillante, une corruption systémique, et l’absence de transparence dans la gestion des aides. Face à cette situation, Me Saïd LARIFOU, président du RIDJA-PACTEF et ancien candidat à l’élection présidentielle, tire la sonnette d’alarme et dénonce une supercherie entretenue par le pouvoir en place avec la complicité passive des bailleurs internationaux.
Cet article se propose d’analyser en profondeur les critiques formulées par Me LARIFOU à l’égard de la gestion des aides internationales, notamment celles de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de l’Agence Française de Développement (AFD), tout en dressant un tableau sans concession de la gouvernance du régime d’Azali Assoumani.
La face cachée des aides internationales aux Comores
Le rôle de la BAD et de l’AFD : chiffres et annonces officielles
Depuis plusieurs années, les Comores bénéficient de financements importants de la part de la BAD et de l’AFD, avec pour objectifs affichés le développement des infrastructures, l’amélioration des conditions de vie, le soutien à l’éducation et la promotion de l’emploi des jeunes. Des milliards sont injectés dans des projets de « smart cities », d’accès à l’eau potable, de réseaux routiers ou encore de réhabilitation énergétique.
Or, ces annonces grandiloquentes contrastent violemment avec la réalité du terrain. Comme le souligne Me Saïd LARIFOU, ces aides sont instrumentalisées par le pouvoir pour asseoir sa légitimité tout en masquant les détournements et l’inefficacité crasse de leur mise en œuvre.
Des promesses aux réalités : projets fantômes et chantiers abandonnés
Un rapport interne du RIDJA-PACTEF dresse un constat alarmant : une grande partie des projets annoncés ne voient jamais le jour, restent à l’état de plans ou sont abandonnés faute de suivi. Certains chantiers lancés en grande pompe n’ont jamais été achevés. Les fonds, quant à eux, ont disparu dans les méandres de circuits opaques.
Une jeunesse trahie, une population oubliée
Alors que ces aides devaient prioritairement servir à soutenir l’insertion des jeunes, à former des cadres et à créer des emplois durables, la jeunesse comorienne continue de croupir dans la précarité. La fuite des cerveaux s’accélère, la colère gronde et l’espoir s’amenuise. Le peuple comorien, réduit au silence par la peur et la répression, n’est plus dupe.
Me Saïd LARIFOU : une voix qui ose dénoncer
Le parcours politique de Me Saïd LARIFOU
Avocat international, homme politique engagé, Me Saïd LARIFOU n’a cessé de s’opposer au système en place. Fondateur du RIDJA-PACTEF, il incarne une opposition courageuse et constante face à un pouvoir autoritaire et verrouillé.
Les prises de position du RIDJA-PACTEF sur la gestion des aides
Dans plusieurs communiqués et tribunes, le RIDJA-PACTEF alerte la communauté internationale sur l’utilisation abusive des fonds décaissés. L’organisation appelle à une vérification indépendante des projets, à l’exigence de résultats concrets et à des sanctions contre les détournements avérés.
Témoignages et constats sur le terrain
Les collectivités locales, les ONG, les acteurs de la société civile confirment les analyses de Me LARIFOU. Nombre d’entre eux dénoncent l’opacité dans la gestion des projets, l’absence de consultation des bénéficiaires et la confiscation des ressources par une minorité proche du pouvoir.