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Affaire Nourdine M’PARTI : La Déclaration RIDJA-PACTEF dénonce une dérive diplomatique préoccupante

Dans une déclaration rendue publique le 12 mai 2025, le mouvement RIDJA-PACTEF prend fermement position dans l’Affaire Nourdine M’PARTI, une affaire qui secoue actuellement les sphères diplomatiques et judiciaires entre les Comores et la Tanzanie. Accusé de faits graves de corruption, le diplomate comorien est au cœur d’une controverse internationale mettant en cause l’intégrité de la diplomatie comorienne.

Contexte : Un diplomate comorien au cœur d’un scandale

Selon une dénonciation adressée aux autorités judiciaires tanzaniennes par Me Said Larifou, avocat à la Cour et ancien bâtonnier, Nourdine M’PARTI, ambassadeur des Comores en Tanzanie, aurait effectué des dons à des agents publics tanzaniens dans le but d’obtenir l’extradition illégale de son client, en violation des lois sur les droits des étrangers et les conventions internationales.

Le client visé est un ressortissant comorien marié à une citoyenne tanzanienne, actuellement demandeur d’asile. Ces manœuvres présumées porteraient gravement atteinte à ses droits fondamentaux, notamment le droit à une vie familiale et à une procédure équitable.

La Déclaration RIDJA-PACTEF : une dénonciation ferme et éthique

Une prise de position pour l’éthique diplomatique

RIDJA-PACTEF dénonce vigoureusement ce qu’il qualifie de « diplomatie de la honte » menée par certains représentants du régime Azali. Cette organisation de la société civile appelle à une réforme profonde des pratiques diplomatiques comoriennes et réclame l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante.

Objectifs et principes fondamentaux

La Déclaration repose sur plusieurs principes :

  • Le respect des droits fondamentaux des citoyens comoriens, y compris ceux de la diaspora.
  • La transparence dans les procédures judiciaires et diplomatiques internationales.
  • La lutte contre toute forme de trafic d’influence ou de corruption institutionnelle.

Les enjeux diplomatiques et juridiques de l’affaire

Si les faits sont avérés, cette affaire pourrait avoir des répercussions majeures sur l’image des Comores à l’international, notamment auprès des États partenaires comme la Tanzanie. Elle met en lumière un climat d’impunité et de compromission de la part de certains représentants de l’État comorien à l’étranger.

Elle pose également la question du respect par les Comores et ses diplomates des conventions signées par la Tanzanie, notamment en matière de protection des demandeurs d’asile et de droit international humanitaire.

Appel à la mobilisation citoyenne et politique

RIDJA-PACTEF appelle l’opinion publique comorienne et la diaspora à se mobiliser pour exiger justice et transparence. L’organisation appelle à une refondation des institutions diplomatiques comoriennes sur des bases éthiques, équitables et respectueuses des engagements internationaux.

Des initiatives légales, diplomatiques et médiatiques sont en cours afin de porter cette affaire devant les instances internationales compétentes.

Conclusion : une affaire révélatrice d’un système à bout de souffle

L’affaire Nourdine M’PARTI est bien plus qu’un simple scandale de corruption. Elle symbolise une crise profonde de la diplomatie comorienne sous le régime actuel. La Déclaration RIDJA-PACTEF s’érige ainsi comme un acte de résistance éthique et citoyenne face à la dérive autoritaire et opaque du pouvoir comorien.

La société civile reste en alerte, et l’histoire retiendra que des voix se sont levées pour dire non à l’injustice, au nom du droit, de la dignité et de la transparence.