Déclaration RIDJA-PACTEF : Me Saïd Larifou dénonce la corruption et appelle à la justice pour les Comores
Déclaration RIDJA-PACTEF : un appel à la justice pour les Comores
Le 1er mai 2025, à l’occasion de la Journée internationale du travail, Me Saïd Larifou, président du RIDJA-PACTEF et ancien candidat à la présidentielle comorienne, a livré une déclaration puissante et sans concession contre le régime du colonel Azali Assoumani. Il y dénonce une gouvernance autoritaire, corrompue et soumise aux intérêts étrangers.
Un cri d’alarme face à la précarité et au chômage
Me Saïd Larifou a tenu à exprimer sa solidarité envers la jeunesse comorienne, frappée par un chômage massif et un avenir professionnel incertain. Il pointe l’échec total du régime en place à garantir des conditions de vie dignes pour les citoyens.
Une gouvernance autoritaire aux dérives multiples
Selon la déclaration, le colonel Azali Assoumani aurait non seulement renié les aspirations démocratiques du peuple, mais se serait également livré à une politique de soumission aux puissances étrangères, sacrifiant la souveraineté nationale au profit de ses intérêts personnels et familiaux.
Des crimes économiques et une corruption systémique
La déclaration RIDJA-PACTEF met en lumière plusieurs affaires de détournement de fonds :
- 92 % des aides COVID-19 (soit 11,6 millions d’euros) détournées.
- 2,7 milliards de francs comoriens disparus dans les administrations fiscales.
- 250 millions d’euros d’aide française évaporés sans résultats concrets.
Ces détournements ne sont pas de simples erreurs de gestion : ils sont qualifiés de crimes contre la santé, l’éducation et la dignité du peuple comorien.
Des initiatives judiciaires et diplomatiques concrètes
Dans un acte fort, Me Larifou annonce avoir saisi les autorités américaines pour ouvrir une enquête internationale, sur la base du Foreign Corrupt Practices Act (FCPA), la loi américaine sur la corruption transnationale. Il appelle également :
- À l’imposition de sanctions internationales ciblées contre les responsables.
- À la suspension de toute aide internationale tant que régnera l’impunité.
- À la saisie et au gel des avoirs des membres du régime.
Un message d’espoir et de résistance
Malgré la gravité des accusations, Me Saïd Larifou conclut sur une note d’espoir. Il appelle le peuple comorien à ne pas céder à la soumission, à se tenir debout pour reconquérir sa liberté et sa souveraineté. Il affirme que l’heure de la justice a sonné.
Conclusion : une déclaration à fort impact politique
La Déclaration RIDJA-PACTEF du 1er mai 2025 s’inscrit dans une volonté claire de rupture avec la politique actuelle. Elle interpelle les institutions internationales, mobilise la diaspora et pose les bases d’une action judiciaire internationale inédite contre un régime accusé de trahison et de prédation économique.
Que vive le peuple comorien libre, souverain et debout !