Discours-choc de Me Saïd Larifou : appel à la résistance contre les taxes répressives du régime Azali

Discours-choc de Me Saïd Larifou : appel à la résistance contre les taxes répressives du régime Azali

Une fiscalité qui étouffe le peuple comorien

Dans un discours prononcé le 13 juillet 2025, Maître Saïd Larifou, président du RIDJA-PACTEF, a vivement dénoncé l’augmentation brutale et injustifiée des taxes douanières imposées par le régime du colonel Azali Assoumani. Cette décision, prise sans concertation ni stratégie économique cohérente, est décrite comme une violence supplémentaire infligée à un peuple déjà accablé par la pauvreté, le chômage, et la désintégration des services publics.

Un gouvernement déconnecté des réalités sociales

Me Larifou met en lumière l’incapacité chronique du régime à construire une économie productive. Alors que 23 % du PIB comorien dépend des transferts de la diaspora, les autorités ne créent ni filières industrielles viables ni politiques économiques à long terme. À la place, elles préfèrent taxer les plus vulnérables : commerçants, artisans, femmes des marchés, opérateurs économiques et diaspora.

Des pratiques fiscales à visée politique

Le discours accuse le pouvoir en place de transformer l’État comorien en machine à racketter, non pour le développement du pays, mais pour nourrir un système de prédation, d’opulence présidentielle et de répression. Le président Azali est présenté comme méprisant envers son peuple, utilisant les outils fiscaux pour asseoir son autorité au détriment des Comoriens.

Un appel à la désobéissance fiscale pacifique

Faisant preuve de gravité mais aussi de détermination, Me Larifou invite les citoyens comoriens – transporteurs, commerçants, producteurs, travailleurs – à refuser de payer taxes et impôts à ce régime qu’il qualifie d’illégitime. Ce geste, loin d’être un appel au désordre, est présenté comme une action pacifique de légitime résistance face à une gouvernance destructrice.

Pour une nouvelle vision économique des Comores

Le président du RIDJA-PACTEF propose une refondation du contrat social et économique basé sur la dignité, la justice sociale et la solidarité. Il appelle à rompre avec la soumission à l’injustice et à reconstruire un avenir économique au service du peuple comorien.

Conclusion : vers une souveraineté économique retrouvée

Ce discours marque un tournant dans la lutte pour la souveraineté économique des Comores. Il s’agit d’un appel fort à la mobilisation nationale et à la solidarité contre un régime accusé de corruption et d’abus. Me Saïd Larifou lance un signal clair : le peuple comorien doit reprendre en main son destin économique et politique.

Vive la résistance économique. Vive le peuple comorien libre. Vive la souveraineté du peuple.