L’incompétence Professionnelle du Gouvernement Comorien : Une Date Erronée qui Suscite des Interrogations
Moroni, le 14 janvier 2025 – Dans un contexte où la transparence électorale est essentielle pour renforcer la confiance des citoyens envers les institutions publiques, un faux pas administratif du gouvernement de l’Union des Comores vient d’ébranler cette confiance fragile. Un communiqué émis par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) illustre une incohérence flagrante qui soulève des interrogations légitimes sur la rigueur et la préparation de nos instances officielles.
Dans ce communiqué numéroté 006/2025/COM/CENI, la CENI informe que les résultats provisoires du premier tour des élections législatives seront proclamés officiellement le mardi 14 janvier 2025 à 17h au Palais du Peuple. Cependant, un élément troublant saute aux yeux : la date de signature de ce document est indiquée comme étant le 16 janvier 2025. Comment une autorité officielle peut-elle annoncer un événement qui aurait déjà eu lieu avant même la publication du communiqué ?
Une maladresse qui dévoile des lacunes organisationnelles
Cette erreur n’est pas seulement une coquille administrative ; elle reflète un manque de rigueur et une absence de vérifications minutieuses dans la communication institutionnelle. En période électorale, où chaque détail est scruté par les électeurs, les observateurs internationaux et les médias, de telles incohérences jettent une ombre sur la crédibilité du processus électoral tout entier.
De nombreux citoyens et observateurs ne manqueront pas d’interpréter cette erreur comme un signe d’amateurisme, voire d’une tentative d’échapper à un examen attentif. Dans un pays où la confiance envers les institutions est déjà érodée, cette maladresse renforce le sentiment que l’Union des Comores souffre d’une gestion pressionnelle inefficace.
Des conséquences graves sur la perception publique
Cette incohérence temporelle risque d’alimenter des doutes sur la capacité du gouvernement et de ses institutions à organiser des élections justes et transparentes. Elle donne également un argument de poids à ceux qui remettent en question la légitimité des processus en cours, tout en affaiblissant la position diplomatique des Comores face à la communauté internationale.
Que faire pour éviter de tels incidents ?
Pour restaurer la confiance, il est impératif que le gouvernement comorien et la CENI adoptent des mesures immédiates et visibles :
- Audit interne rigoureux : Identifier les chaînes de responsabilité qui ont conduit à cette erreur et mettre en place des procédures correctives.
- Renforcement de la formation : Assurer que les équipes en charge de la communication institutionnelle reçoivent une formation appropriée.
- Transparence accrue : Publier un rectificatif immédiat accompagné d’excuses officielles pour rassurer les citoyens sur la sincérité du processus électoral.
L’avenir des institutions en jeu
Ce faux pas pourrait être un simple incident isolé ou, au contraire, le symptôme d’un dysfonctionnement profond au sein des institutions comoriennes. Une chose est certaine : à l’approche des prochaines étapes électorales, le gouvernement ne peut se permettre de nouvelles erreurs de ce genre. La transparence et la rigueur doivent devenir les pierres angulaires de toute action institutionnelle pour espérer regagner la confiance de la population et des partenaires internationaux.
En fin de compte, cet incident doit servir de leçon pour renforcer la responsabilité des acteurs publics et garantir que les intérêts de la nation passent avant tout.